jeudi 3 mars 2011

Lundi 28 février

Journée de transition. Départ de Défalé en direction de Bassar. Nous nous arrêtons en route dans un collège militaire à Titchao où Mathias Latta a suivi ses études. Il y a environ 500 élèves de 8 nationalités différentes. Cet établissement est totalement pris en charge par l’Etat, il ne coûte rien aux élèves et parents. A l’issue de leurs études, après le BAC, il n’y a aucune obligation pour eux de continuer une carrière militaire. C’est une organisation particulière car ils disposent de tout sur place. En effet, les élèves n’ont que deux permissions dans l’année. Ceci correspond à une grande école en France et la sélection est très difficile, seule l’élite accède à ce genre d’établissement.
A l'issue de cette visite, nous continuons notre route et décidons de nous arrêter au parc Sarakawa que nous traversons avec nos véhicules car les moyens de transport du parc sont en panne (c’est ça l’Afrique). Nous y croisons des zèbres, des waterbook, des bubbales, des gnous, des autruches, des tortues, des antilopes et Commando, le singe chapardeur, très intéressé par notre repas.

Après deux heures dans le parc, nous repartons vers Bassar. Arrivés sur place, les formalités habituelles : visite de la police, de la gendarmerie, du Préfet et du Maire. Nous partons vers notre lieux de campement : l’hôtel Kyriad mais ne vous méprenez pas, nous ne couchons pas dans une chambre mais dans la cour à l’arrière de l’hôtel. La nuit est la bienvenue car la fatigue engendrée lors des déplacements en mini bus se fait sentir.

Dimanche 27 février

Le guide arrive à 8h, pour une fois, nous sommes tous prêts, mais malheureusement le véhicule qui nous suit doit partir mettre de l’essence à 15km et aller chercher de la glace. Nous partons donc à 9h30 (c’est l’Afrique). La journée commence par une montée de 10 km qui fait mal aux cuisses. Après une pause au sommet de la colline, nous attaquons une descente très périlleuse. Après 5 km de descente, nous sommes bloqués par un arbre tombé au milieu de la piste empêchant le véhicule de passer. Obligation de faire demi-tour. Et le titre d’honorable coach perd toute sa valeur, des mots doux commencent à se faire entendre : « Si je rencontre celui qui m’a entrainé dans ce raid, je vais le fumer en rentrant » Delphine. La montée étant très difficile, la voiture-balai récupère peu à peu les raiders en perdition. : Delphine et Valentin. Le retour vers le campement se fera très tranquillement.




Pour une fois, l’après midi est consacré au tourisme. Nous partons vers le pays Tamberma où nous visitons les demeures traditionnelles de la région (fortification surnommé « tata »).








Ensuite nous allons voir un baobab sacré à l’intérieur creux, où Valentin en manque d’escalade nous fait une démonstration : il est le seul à avoir escaladé l’arbre géant de l’intérieur pour ressortir au sommet et redescendre par l’extérieur.

Samedi 26 février

Rendez vous à 9h à l’école de Défalé où nous sommes attendus par le préfet, le chef de canton ainsi que les chefs des villages environnants. Si l’on ajoute les élèves, les parents, les gens des villages, plus de mille personnes nous attendaient. Après un accueil sous les danses traditionnelles de la région, nous expliquons le but de notre venue.

Ensuite une démonstration d’équilibre sur un VTT est effectuée par un de nos raiders togolais (ce qui prouve que les VTT sont solides). Nous assisterons à d’autres danses traditionnelles. A midi nous sommes invités à déjeuner avec tous les officiels présents. Un repas préparé par Hélène et donc délicieux ! Ensuite, nous rentrons au campement où nous distribuons du matériel pour chaque école du village. Chacun s’occupe différemment : sieste pour certains, lessive pour d’autres et Valentin en profite pour se soigner car il est victime du mal du pays (passages très fréquents aux toilettes).

Pendant ce temps, Alain et Michel en profitent pour prendre les infos pour la suite du périple auprès de Matthias, car ce dernier repart pour Lomé. Vers 17h nous allons saluer le chef de canton et sa famille à qui nous ramenons quelques cadeaux pour le remercier de nous avoir accueillis dans son village. Le chef de canton dirige les villages environnants, il doit traiter des affaires conflictuelles des villages, effectue les mariages et envoie des comptes rendus au préfet. Nous profitons de cette rencontre pour demander un guide qui nous mènera demain matin à travers la région.

Vendredi 25 février

Aujourd’hui journée de transition. Chargement des véhicules et départ pour Défalé, notre nouveau point de chute. 6h pour faire 190 km sous une chaleur torride. Enfin, la nuit, Matthias et Michel nous rejoignent. Nous nous installons pour la nuit, cette fois sous la tente.