samedi 19 février 2011

Samedi 19 février

Ce samedi, une journée spéciale nous attend, rendez vous à 9h au Ministère de la Culture pour une conférence de presse où nous attendent la radio, la presse et la télévision togolaise. Le coach est très très tendu, alors que le reste de l’équipe espère ne pas être interviewé. Mais, ils y sont passés aussi ! Beaucoup de questions nous sont posées sur nos motivations et sur le but du projet.

A midi, nous rentrons à la maison pour un déjeuner rapide car il faut déjà repartir pour le lancement officiel du tournoi de foot où nous attendent encore les médias.

Avant le coup d’envoi du match, nous faisons 3 tours de terrain à vélo, enfin pas tous, car Gaétan, ayant sous-estimé sa puissance, casse sa chaine au bout de 2 tours ½.

Nous assistons ensuite au match qui se termine sur un score vierge.

Nous rentrons à la maison, la nuit est déjà tombée et Gaétan ressent les premiers effets intestinaux dus à l’excès de piment.


Dimanche la journée est consacrée à la préparation du matériel et au chargement des véhicules et lundi nous traverserons le pays en véhicule pour rejoindre Cincasse à la frontière du Burkina.

Rendez vous mardi pour la suite de nos aventures !!!

Réponses aux questions des élèves de CM1 de Thuit-Signol

Les élèves de la classe de CM1 de Thuit-Signol ont eu envie de poser quelques questions aux raiders actuellement au Togo, qui leur ont répondu par mail.

- Comment allez-vous ?

Toute l'équipe se porte bien, tout va bien, très très bien.

- Rencontrez-vous beaucoup de monde et de quelle nature sont vos rencontres ?

On rencontre beaucoup de monde. Du grand responsable politique jusqu'aux enfants des écoles.

- Faites-vous de bonnes nuits ?


Ici, on dort très bien ( sauf Alain pour cause de la chaleur et des moustiques ).
Mais les nuits sont néanmoins courtes car nous nous couchons tard et nous levons tôt.

- La température en journée est-elle supportable ?

On est bien obligé ! Entre 35 et 38 degrés à l'ombre plus 70 pour cent d'humidité dans l'air, à l'ombre, le pédalage en plein soleil est très difficile.

- Avez-vous suffisamment de provisions ?

Pour le matériel scolaire, les besoins étant énormes, nous distribuons au compte goute afin de donner à tous.


Le 18/02/2011 à 18H40 heure togolaise

vendredi 18 février 2011

Vendredi 18 février

Aujourd’hui, une grande journée nous attend. Réveil très matinal : 5 heures car nous sommes attendus à 8 heures à l’école d’Abigaïl situé à 20 km de Lomé (10 Km togolais). Départ à vélo à 7h, trajet sans embuches jusqu’à l’école où nous arrivons à 8h15.



Un accueil chaleureux nous attend : les 350 élèves de l’école primaire et du collège nous font une haie d’honneur. Dans la cour, les enfants ont préparé une chanson spécialement pour notre arrivée. La vision de tous ses enfants en uniforme et chantant pour nous est très émouvante et nous donne la chair de poule. Ensuite, visite de chaque classe, de la maternelle à la 3ème pour présenter le projet, connaître les besoins nécessaires à la bonne marche de l’établissement et discuter avec les élèves. Avec une attention particulière à la classe de CM1 puisqu’elle sera mise en relation avec la classe de CM1 de Thuit-Signol.

A l’issue de la matinée, la directrice nous demande de remettre les récompenses (matériel scolaire récolté dans le Roumois) à la classe de CM1 suite à une évaluation du mois de janvier.

Message personnel du coach : afin de rassurer certains parents, je ferai le maximum pour ramener Valentin avec nous suite aux nombreuses propositions de mariage qu’il reçoit.

Nous quittons l’école à 13h pour aller déjeuner dans le village de Sagbado et reprenons ensuite tranquillement la route vers Lomé.

Jeudi 17 février


Ce matin, un lézard (adonglo) a tué un chasseur. C’était un lézard, qui avait un fusil … euh pardon !










Reprenons le cours normal de nos aventures. Donc, ce matin nous continuons notre entrainement rejoint par Alain qui a troqué son costume pour un équipement plus adapté au vélo.




Nous parcourons aujourd’hui une quarantaine de kilomètres sous autant de degrés. Nous allons sur une plage ne portant pas un nom très africain : « Rio Beach » où une pose sous les cocotiers s’impose. La route du retour nous paraît assez difficile entre poussière, chaleur et trafic intense de camions près du port. Notre honorable coach décide alors de nous faire quitter les grandes routes pour des chemins très sablonneux et surtout moins fréquentés. Au cas où vous en douteriez, rouler dans le sable s’avère impossible.




L’après midi est assez calme.

En fin de journée, Gaëtan assiste à l’écaillage d’un barracuda de plus d’un mètre, ramené plus tôt par un pécheur. Les Togolais sont de grands consommateurs de poisson. Et les lézards, de chasseur !

mercredi 16 février 2011

Mercredi 16 février

Ce matin, suite aux consignes du coach, nous devions partir nous entraîner à 7h. Alain étant pris par des rendez-vous très officiels, ne pouvait pas assurer l’entraînement ce matin, il a délégué ses pouvoirs pour cette journée à Kossi. Lorsqu’il s’est levé qu’elle fut sa surprise de voir le reste de l’équipe encore couché. Il pensa alors que c’était volontaire de notre part pour le voir partir en costume cravate sous cette chaleur accablante. Après le départ de l’honorable coach qui méritait bien son surnom vu le costume qu’il arborait.




Nous partons un peu plus tard que prévu poursuivre notre entraînement guidé par Kossi qui prenait son rôle très à cœur. En longeant la plage, nous avons participé à la remontée des filets de pèche.



Ensuite il nous emmena jusqu’à la frontière du Ghana, puis nous nous sommes rendus sur la place de l’indépendance qui a été proclamée le 27 avril 1960 au Togo. Le retour s’effectua à travers les petites ruelles et le marché quotidien où il fallait slalomer entre les nombreux piétons et motocyclistes. A cause du soleil Delphine et Gaétan (Yovo Rasta) sont passés de Yovo (blanc) à Amédjin (peau rouge), Valentin, quant à lui, était épargné, pour le moment, par ce second surnom. Pendant l’entraînement, Alain et Michel ont été reçu à la Présidence, au Ministère de la Culture, chez les représentants de l’Armée ainsi que dans plusieurs banques afin de présenter le projet.

L’après midi fut consacré à la préparation des vélos pour l’équipe togolaise qui devrait nous rejoindre prochainement. Delphine a profité de cet après midi pour se faire tresser les cheveux chez une voisine.

mardi 15 février 2011

Mardi 15 février

Aujourd’hui réveil aux aurores où Delphine est la première debout, pour partir à Aného en bus pour commencer un entraînement intensif. Nous avons parcouru environ 40 Km en passant par Togoville pour rejoindre Tsévié par des pistes. Sur la route, première crevaison. Delphine, technicienne VTT, a bien sur été à la hauteur pour faire face à cette première difficulté !!!


A Togoville, nous avons visité l’église catholique de Notre Dame du lac Togo.


Nous avons fait la rencontre d’un artisan sculpteur qui nous a fait visiter les ateliers en pleine brousse. Tout au long de la route nous avons été super bien accueillis par la population et les enfants qui criaient « yovo », blanc en français et qui nous encourageaient. Dans les 20 derniers kilomètres, les jambes commençaient à être lourdes, nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer. C’est l’honorable coach (en référence à la rencontre du député dans l’après-midi) qui nous a trouvé un lieu sympa pour manger. Nous sommes ensuite repartis à Lomé en bus.


Arrivé chez Hélène et Michel, séance de nettoyage des vélos, tâche qui va devenir quotidienne. On a ensuite rencontré le directeur du port autonome de Lomé, qui est aussi député de la région d’Atakpamé. Ce soir, repas chez Matthias Latta.

· - Celui qui a la diarrhée n’a pas peur de l’obscurité !

Lundi 14 février

Nous nous levons vers 7h pour être à 8h au cyberespace dans le but d’envoyer notre premier article pour le blog. Nous partons tous à vélo pour l’entraînement quotidien sous la chaleur africaine. Dès les premiers coups de pédale, nous sentons que ça va être dur. Mais la découverte des rues en plein jour et l’amusement des gens à notre passage nous donnent des forces.


Nous empruntons les grands axes, le trafic est impressionnant ! Les motos et les voitures grouillent dans un véritable concert de klaxons. Nous comprenons alors l’utilité de prendre les pistes. Nous ne parcourons que 12 Km puisqu’entre deux nous nous arrêtons donc au cyberespace ainsi qu’à la banque pour échanger notre argent. Ici, 1000 Fr CFA équivalent à 1€50, autant dire que nous n’avions jamais eu autant de billets dans notre porte feuille ! L’après midi, nous nous sommes mis à l’heure africaine. Sieste et parties de domino sont de rigueur.

A partir d’aujourd’hui nous finirons par de véritables proverbes africains, à vous d’en deviner le sens.

· - On ne peut pas courir et se gratter les fesses !

dimanche 13 février 2011

Arrivée à Lomé, 1ère nuit sur le sol Africain


Il est 23h20, heure togolaise, le commandant de bord annonce l’arrivée à Lomé et la température extérieure est de 28°C. Le premier choc en sortant de l’avion est l’humidité de l’air qui prend à la gorge. Des taxis nous attendent commandés par Matthias Latta et nous prenons la direction de chez Michel et Hélène. Début du dépaysement avec un chamboulement total : les routes, enfin les chemins pleins de nids de poule, des commerçants extérieurs sur les trottoirs dans des stands d’un mètre carré.




Ensuite, retrouvailles avec Michel et Hélène qui nous présentent toute leur famille et nous guident dans leur maison où tout le monde cohabite. A 2 heures, direction les chambres pour une première nuit bien méritée sur le sol africain avec le chant du coq. Le lendemain, Alain, le premier debout à six heures suivi de Delphine réveillée par le chant du coq ! Les garçons font la grasse mat’ jusqu’à neuf heures.




Sous un soleil de plomb (35°C à l’ombre) on part chercher les vélos et le matériel tous ensemble à la frontière du Ghana. La surprise fut de taille lors du chargement des 10 vélos sur le toit du minibus ! Après une deuxième douche bien méritée et un changement de T-shirt, on s’attaque au remontage des vélos sous une température de 45°C. Après, nous décidons d’aller faire une promenade le long de la plage avec Cossi, le petit fils d’Hélène qui nous fait visiter Lomé et ses nombreux marchés. Nous sommes ensuite rentrés en taxi à sept dans une voiture prévue pour cinq, autant vous dire que nous étions serrés !!!

Pour finir la journée, nous nous sommes attaqués à l’inventaire du matériel, en nocturne pour plus de plaisir.